Octobre 2024
Florence Verdon, copropriétaire à Chez-le-Bart, explique pourquoi leur PPE a décidé de réaliser un diagnostic après la campagne de prévention de l'ECAP. Guillaume Moudenc, ingénieur, détaille les étapes et les objectifs de ce diagnostic, en soulignant les risques de ruissellement auxquels la propriété est exposée.
Une prise de conscience collective
Florence Verdon, copropriétaire à Chez-le-Bart, témoigne des inquiétudes croissantes dans leur PPE face aux inondations répétées. « Au vu de la zone inondable qui se confirme à chaque intempérie, nous avons décidé, avec les autres copropriétaires, de faire appel à un bureau d’ingénieurs, » explique-t-elle. Cette décision s’est imposée après les dégâts observés lors des orages de juin 2024.
Un diagnostic en trois étapes
Le diagnostic s’est déroulé en trois étapes. D’abord, les copropriétaires ont contacté des ingénieurs partenaires de l’ECAP. Ensuite, une visite sur le terrain a permis d’évaluer les risques. Guillaume Moudenc, ingénieur, précise que l’objectif était de valider localement la carte des risques de ruissellement de l’OFEV, d’identifier les points de vulnérabilité du bâtiment et d’évaluer quelles mesures pourraient être mises en œuvre pour protéger la copropriété.
Enfin, un rapport succinct a été élaboré et, une fois validé par l’ECAP, il sera remis aux copropriétaires.
Des solutions adaptées aux besoins
L’analyse a mis en évidence plusieurs mesures de protection possibles contre le ruissellement. Des solutions simples, comme le rehaussement des sauts-de-loup, sont recommandées. Des mesures plus complexes, comme la création d’écrans de protection pour détourner l’eau, nécessiteront un accompagnement spécialisé.
Une collaboration essentielle avec l’ECAP
Pour l’ECAP et les copropriétaires, l’objectif commun est de trouver des mesures efficaces tout en maîtrisant les coûts. Florence Verdon conclut en indiquant que la copropriété attend maintenant le rapport validé par l’ECAP, avec l’espoir de solutions parfaitement adaptées à leurs besoins.